Une imprimante 3D pour imprimer des pizzas
Le 26/08/2014 à 08h22 - Actualités pizza
Depuis l’avènement de l’imprimante 3D, le monde découvre petit à petit les possibilités qu’elle offre. Cette fois-ci c’est Natural Machine, une start-up basée à Barcelone et fondée en 2012, qui a exploité les potentialités de cette imprimante pour accoucher d’une imprimante alimentaire baptisée Foodini. Elle est spécialisée dans la fabrication de pizza, de burger et en dessert, du chocolat.
Fonctionnement de l’imprimante 3D : exemple de la pizza
Foodini possède un design proche de celui d’une micro-onde. La première étape consiste à disposer dans l’imprimante les ingrédients nécessaires à la confection d’une base de pizza. Des capsules spéciales sont installées dans l’appareil pour recevoir ces matières premières. Toutes les garnitures souhaitées sont à mettre de côté. L’imprimante est tout à fait autonome et "travaille" en plusieurs étapes.
Elle commence par fabriquer la pâte à pizza en mélangeant les matières premières. Elle verse ensuite cette pâte, plus ou moins liquide, sur le plan de travail puis y étale la sauce tomate. Le reste du garnissage se fait manuellement. Il faudra aussi passer soi-même la pizza au four. Ces étapes manuelles, c’est là les principales différences avec l’imprimante 3D commandée par la Nasa à Anjan Contractor.
L’imprimante à pizza de la Nasa
Baptisé KXAN le prototype de l’agence américaine fonctionne à partir de poudres alimentaires conservables durant plusieurs années. L’imprimante est capable de préparer et de faire cuire une pizza à base de sauce tomate et de fromage. Quant à la pâte, la machine réussit à la rendre croustillante. Pour en revenir à Fontini, le fait que le reste de la garniture soit disposé à la main présente un avantage : les analystes sont unanimes sur le fait que la pizza obtenue est de très loin plus esthétique que celle de la Nasa. Sans compter que l’on peut finalement composer une recette à sa guise et rapidement en plus dans la mesure où le gros du travail (pétrissage et étalage de la pâte) a été fait par la machine. En somme, Foodini offre l’opportunité de faire une pizza à domicile avec des ingrédients frais, mais en réduisant le temps de réalisation.
L’imprimante 3D pour pizza : des années de recherche
Le premier prototype de ce genre a été présenté en 2010 par des étudiants. Encore au stade de projet à l’époque, l’imprimante n’en était pas moins parfaitement opérationnelle. Avant cette présentation, le grand public n’a eu droit qu’à des schémas. Le fonctionnement de l’imprimante de 2010 rappelait celui d’un robot CNC. Tout comme Foodini, elle permettait de préparer la pâte à pizza et de l’arroser d’une sauce tomate. Cependant, ce premier modèle manquait de précision contrairement à la 3D Foodini, qui elle, est précise. De plus, elle peut-être programmée pour accoucher d’une forme répondant au souhait de l’utilisateur. On peut l’affirmer, en trois ans, l’imprimante 3D à pizza a fait de gros progrès. Dévoilée en 2013, l’imprimante Foodini est désormais disponible à la vente. Ceci dit, le prix de ce dernier bijou de la technologie n’est pas donné puisqu’il est proposé à presque 1 300 dollars.